Après la Nouvelle Zélande, la Polynésie et l’Ile de Pâques, nous quittons pour de bon les îles du Pacifique : nous nous rendons au Chili, et décidons de commencer par le sud du pays, avant l’arrivée de l’hiver.
Jour 1 – Notre arrivée
Nous décollons de l’Ile de Pâques le 29 avril 2019 vers 15h, et atterrissons à Santiago du Chili 4h30 plus tard, vers 21h30 (heure locale).
Après avoir récupéré nos bagages, nous devons refaire un check-in, pour notre prochain vol, de Santiago à Punta Arenas, prévu à 4h31 du matin… On va donc passer un peu de temps à l’aéroport de Santiago 😁.
On décolle avec environ 45 minutes de retard, suite à une incertitude sur les conditions météo à Punta Arenas. Finalement, après environ 3h30 de vol, rien à signaler à l’arrivée (vers 10h heure locale, soit une heure de plus qu’à Santiago) : le temps est plutôt dégagé. En revanche le vol a été assez difficile, avec beaucoup de turbulences : pas génial quand on essaye de dormir.
Après avoir récupéré nos sacs, il est temps de nous couvrir avec nos vêtements d’hiver : doudoune, polaire, bonnet, gants ! En effet, dehors il doit faire 3 ou 4 degrés,
le choc thermique est donc important, surtout pour nous qui avons passé les 5 derniers mois avec des températures supérieures à 20 degres (à part en NZ, où il faisait frais le matin et le soir).
Nous prenons un taxi pour nous emmener à notre hostal, car on est à 18km de Punta Arenas.
Une fois installés dans notre chambre, on part découvrir les alentours, et surtout trouver un endroit où manger, car on a très faim !
Sur l’Ile de Pâques, un client chilien de notre hostal nous avait conseillé de manger dans les mercados (marchés), car c’était moins cher que les restaurants.
On se rend donc au mercado de Punta Arenas : il y a plusieurs petits restaurants au premier et deuxième étage. Nous choisissons celui du deuxième, car il nous semble moins touristique. Nous commandons le menu du jour, et nous allons plutot bien manger : empañada aux moules en entrée, puis merlu frit avec salade verte et tomates en plat de résistance (petit souci d’espagnol au moment de la commande, on pensait avoir pris des frites 🤤), le tout pour 5000 pesos par personne (6,50€), c’est effectivement pas très cher (Rmq : on a cru comprendre quelques jours plus tard qu’en principe les repas sont encore moins cher dans les mercados : celui de Puntas Arenas est plus orienté touristes).
Après le repas, nous nous baladons un peu et faisons quelques courses pour le soir. Puis la fatigue se fait sentir (2h de sommeil la nuit précédente), nous rentrons nous reposer.
Jour 2 – Dans les rues de Punta Arenas
Malgré un lever un peu difficile (décalage horaire oblige), nous sommes en meilleure forme que la veille. Après le petit déjeuner, on s’habille chaudement, puis on sort pour la journée : nous allons marcher dans les rues de Punta Arenas.
Nous commençons par nous rendre au mirador Cerro de la Cruz, qui est un point du vue sur la ville et la mer. Il est situé à quelques minutes à pied de notre hostal. Une fois sur place, on a effectivement une belle vue sur la ville très colorée, et la mer en arrière plan.
Ensuite, on va marcher une petite quinzaine de kilomètres, plus ou moins au hasard dans le centre ville. Sur les conseils de plusieurs sites web, nous allons au cimetière de la ville, car il y aurait quelques curiosités à ne pas manquer : en se promenant parmi ses mausolées, on en apprendrait sur la riche histoire de la ville. Une fois sur place, on ne se s’éternise pas, cela reste un cimetière…
On passe ensuite par le centre ville, puis nous nous rapprochons ensuite de la mer : ce n’est pas tous les jours qu’on voit le détroit de Magellan ! Par contre, ce n’est pas un lagon polynésien, et on préfère ne pas connaître la température de l’eau 😁.
Pour le repas, étant donné que nous sommes le 1er mai, quasiment tout est fermé… sauf le mercado ! Nous mangeons dans un petit resto au 1er etage : légèrement moins bon celui de la veille, mais cela reste honnête.
Un peu plus tard nous irons nous réchauffer en prenant un chocolat chaud à La Chocolatta, un chocolatier d’origine suisse qui fait aussi café/salon de thé.
Nous terminerons la journée en passant à nouveau par le Mirador Cerro de la Cruz, histoire d’admirer la vue avec la lumière du soleil couchant.
Jour 3 – Excursion sur la grande île de la Terre de Feu
Ce matin à 6h15 le réveil est difficile : on se lève très tôt car nous avons booké une excursion pour nous rendre sur la Grande Ile de la Terre de Feu, notamment pour voir des pingouins.
A 7h30 un mini bus passe nous chercher. Pendant une bonne heure on va faire la tournée des hôtels de Punta Arenas pour remplir le van de touristes…
Ensuite on se rend au terminal de ferry, pour nous rendre à Porvenir, ville située sur l’île. Pendant deux heures de traversée, nous naviguerons sur le détroit de Magellan 👍. Au niveau du temps nous avons de la chance, le ciel est dégagé. En revanche, sur le pont du bateau, le vent est glacial 🥶.
Nous arrivons à Porvenir, sur la grande île de la Terre de Feu, vers 11h. Nous commençons par nous rendre à un monument construit en mémoire du peuple présent sur l’île avant l’arrivée des Européens, appelé Selknam, malheureusement massacré par ces derniers. Nous enchaînons ensuite avec la visite d’un musée : à noter, la présence d’une momie datant d’il y a 4000 ans. Pas grand chose d’autre d’intéressant 😉.
Il est temps de s’arrêter pour la pause déjeuner, que l’on fait dans un petit restaurant sympa et bon marché. On apprécie notre poulet-frites avec ce froid.
On remonte dans le van pour une bonne heure de route, ou plutôt de piste, en longeant la mer. On apprécie ce paysage désertique de l’Antarctique Chilien, le bout du monde en quelque sorte. D’ailleurs sur la route du retour vers Punta Arenas en fin de journée, on verra des panneaux indiquant que nous sommes sur la Ruta del Fin del Mundo (route du bout du monde).
En chemin on s’arrête pour observer des flamands roses.
Puis on arrive à notre destination, une colonie de pingouins (espèce : manchot royal plus précisément). On avoue être un peu déçu, car les pingouins sont peu nombreux et assez loin du lieu d’observation. Mais c’était prévisible, car ce n’est plus la saison pour observer la plupart des espèces de pingouins, car ils sont partis vers des régions plus chaudes. Ici il s’agit de pinguouins sédentaires. Cela dit on est tout même content d’en voir enfin, car en NZ on avait tenté d’en apercevoir, sans succès.
Après 45 minutes d’arrêt on reprend la route pour nous rendre dans la ville de Cerro Sombrero, qui a connu son heure de gloire pendant la seconde partie du XXème siècle : du pétrole y était extrait. Ici tout semble s’être figé dans le temps, notamment le vieux cinéma, le gymnase ou encore l’ancienne piscine municipale. On verra aussi un jardin botanique sous serre, avec des arbres tropicaux.
Il est ensuite temps de quitter la Grande Ile de la Terre de Feu : nous prenons le ferry entre Bahia Azul et Punta Delgada pour rejoindre le continent, en une vingtaine de minutes. Nous roulons ensuite vers Punta Arenas, et nous faisons un arrêt dans un ancien ranch, La Estancia San Gregorio, qui paraît-il est hanté. Nous ne verrons pas grand chose vu que la nuit vient de tomber… On ne s’éternise donc pas, ça tombe bien car on commence à être fatigués.
On arrive à notre hostal vers 20h40 : il était temps, vu qu’on est parti à 7h30 le matin 😴. Malgré son côté interminable et quelques arrêts dispensables, on a bien aimé cette excursion : naviguer sur le détroit de Magellan, rouler parmi les paysages désertiques de la Terre de Feu, voir enfin des Pingouins 🐧 !
Le lendemain matin, on quitte Punta Arenas en direction du nord, pour la ville de Puerto Natales.
J’en prends plein les yeux ! La terre de feu, un de mes rêves ! (OK, j’ai un paquet de retard sur le blog…)