Jour 12 : 07/03/2019
Grosse nuit (22h-7h), on avait vraiment besoin de récupérer après notre rando de la veille ! On prend ensuite notre temps, vu la qualité de notre emplacement de camping, on en profite : on pose la table au soleil pour prendre notre petit déjeuner 😎.
Départ à 10h, pour quelques heures de route : on doit se rapprocher de Wellington, car le lendemain on prend le ferry pour l’île du Sud.
On a environ 300 km à faire, en 4h30 d’après Google maps : avec les pauses et la modeste vitesse de pointe du van, on en a pour 6 ou 7h.
On commence par rouler avec sur notre gauche un énorme volcan, le Mont Ruhapehu, qu’on fini par prendre en photo.
Puis on prend la route touristique, beaucoup plus agréable pour la conduite (quasi personne) et pour le paysage. On s’arrête manger au milieu de nulle part. Dans un de ses guides, Claire avait lu que si on prenait cette route touristique, il fallait prendre le temps de rencontrer les habitants : effectivement, pendant notre pause déjeuner, un monsieur en voiture s’est arrêté, et nous a parlé pendant un bon quart d’heure. Il voulait savoir de quel pays on venait, et s’intéressait à notre voyage. Il nous a aussi parlé de lui et de la Nouvelle Zélande. Sympa comme rencontre 👍.
Après le déjeuner on poursuit notre trajet sur la route touristique, longeant des montagnes rappelant le Massif Central 😀.
Puis on reprend la « State Highway », pour nous rapprocher de Wellington : vers 17h on arrive à notre camping, situé en bord de mer, dans la ville de Paekakariki. On est pas trop mal sur notre emplacement, à environ 300m de la mer 👍.
Jour 13 : 08/03/2019
Pour la première fois depuis notre arrivée en NZ, le ciel est bien couvert, et peu après 7h du matin la pluie se met à tomber. On profite des installations du camping pour prendre notre petit déjeuner.
Puis on attend l’heure du checkout (11h), toujours à l’abri, alors que des trombes d’eau s’abattent sur le camping : on va reprendre la route, en direction du terminal de ferry de Wellington, pour embarquer pour l’île du Sud.
Le trajet se fait sous une pluie soutenue et des bourrasques de vent, pas facile. Par beau temps on aurait énormément apprécié la vue, car on longe la mer, avec des passages où on est à peine 2 mètres au dessus du niveau de la mer.
Au bout de cinquante minutes on arrive au terminal de ferry, avec environ 45 minutes d’avance sur l’heure de début du checkin 👍. Après le checkin, on attend de longues minutes dans une file dédiée aux campervans : on en profite pour manger.
On fini par embarquer. L’offre de restauration attire l’attention d’Antoine, qui se tente une assiette poisson/frites/crudités plutôt bonne et pas trop chère (9,50€), puis Claire louche sur des gâteaux, on essaye aussi 😋.
En revanche, les choses se gâtent un peu une fois en haute mer : le bateau a beau être grand, ça remue carrément ! Il faut impérativement s’assoir, car on ne peut pas se déplacer sans perdre l’équilibre. Heureusement, cela ne dure pas très longtemps : pas de mal de mer à signaler 💪.
Vers la fin du trajet, à l’approche de l’ile du sud, on a l’impression d’être dans un fiord Norvégien, c’est magnifique malgré le mauvais temps (on ne s’en rend pas vraiment compte sur la vidéo ci-dessous).
On débarque vers 18h30, dans la ville de Picton, dans un cadre plutôt sympa, si on oublie le port lui même. On sort tout de suite de la ville et on prend une route côtière très sinueuse. On s’arrête plusieurs fois pour faire des photos, car c’est très beau malgré le temps couvert.
On arrive vers 19h dans un camping situé dans une ferme : la gérante nous offre des muffins à la banane tous chauds !
Malgré le mauvais temps on est content d’être arrivés sur l’île du Sud. On profite des équipements de la cuisine du camping pour se faire à manger au sec.
Puis la nuit tombe : on sort nos frontales, car on part faire une petite marche d’environ une heure aller-retour dans la campagne, pour aller voir des vers luisants. On traverse plusieurs champs, puis on rentre dans une forêt (hmmm ça rappelle un peu le film Projet Blair Witch 😅), sur un sentier qui monte un peu. On finit par arriver à une petite cascade, on éteint nos frontales pour admirer le spectacle : les vers luisants sont bien là 👍.
Trop bien de découvrir un post 2 matins de suite en arrivant au boulot ! Et donc, si j’ai bien compris, le jour de la traversée, Antoine a juste fait 2 déjeuners (?!!)…
Oui, c’est exact 😁