Après 4 jours de rêve passés sur Bora Bora, on décolle pour Huahine le 12 avril 2019 vers 13h30.
Notre arrivée
Au bout de quelques minutes, notre avion fait une courte escale sur l’île de Raiatea, puis repart environ 15 minutes plus tard. Peu de temps après, on atterrit à Huahine, surnommée « l’Authentique ».
Une personne vient nous chercher à l’aéroport, et nous emmène à l’embarcadère de Fare (le plus grand village de l’île), où nous attend le bateau navette permettant de rejoindre notre hôtel, accessible uniquement en bateau.
Environ 15 minutes de bateau, et on arrive à notre hôtel, le Royal Huahine, comptant pas moins d’un quarantaine de bungalows, dont une partie sur pilotis : on va y passer 3 nuits, sur pilotis ! En effet, on voulait absolument tenter l’expérience du bungalow sur pilotis en Polynésie, et c’est ici que c’était le plus abordable (cela reste cher, mais rien à voir avec les prix délirants pratiqués sur Bora Bora).
Après le traditionnel jus de fruits de bienvenue, on rejoint notre bungalow, le n°39 : il est gigantesque, dispose d’une grande terrasse, et même d’un ponton privé pour accéder au lagon. La grande classe 😎.
Tour de l’île en bateau
On quitte notre hôtel à 9h, pour rejoindre Fare en bateau. Une fois à l’embarcadère, on est pris en charge par Armando, qui nous emmène à quelques centaines de mètres : on embarque sur une pirogue, avec une dizaine d’autres clients.
On fera un premier arrêt sur le lagon, pour voir des requins à pointe noire ainsi qu’une multitude d’autres poissons : forcément, pour attirer les requins, il faut leur donner de la nourriture. On ne se rend pas bien compte de l’impact d’une telle pratique, mais on sait que c’est très courant lors de ce type d’excursion. Toujours est-il que c’est impressionnant de voir une bonne dizaine de requins nous tournant autour, quand on est dans l’eau.
On fera un second arrêt dans un jardin de corail : pas de requins ici, mais une eau toujours aussi cristalline, des fonds marins magnifiques et les poissons qui vont avec.
On enchaine avec un arrêt dans une boutique de perles, dans une maison sur pilotis, située en plein milieu du lagon. On nous y explique brièvement comment sont fabriquées les perles.
Pour le déjeuner, on s’arrête sur un motu : on commence par un petit punch, très léger mais délicieux.
Ensuite Armando prépare du poisson cru au lait de coco sous nos yeux. Le plus compliqué reste l’ouverture de la noix de coco 😁. Après le déjeuner nous profiterons de la plage sur laquelle nous sommes arrêtés pour se faire une petite baignade.
Par la suite, le temps va se gâter un peu, avec une belle averse pendant la fin de la pause déjeuner. On remonte dans le bateau, pour se rendre à un troisième arrêt snorkeling.
Tout au long de la balade, on constatera que l’île est peu habitée (6000 habitants environ), et est recouverte d’une végétation dense.
Armando arrêtera régulièrement le bateau pour nous donner des informations sur tel ou tel lieu à côté duquel nous nous trouvons. Par exemple, on verra un minuscule motu sur lequel Barack Obama aurait séjourné quelques jours. On n’a pas vérifié l’info 😉.
Bungalow sur pilotis
Le lendemain, on profitera de notre bungalow sur pilotis : un petit tour dans l’eau depuis son ponton, bain de soleil sur l’immense terrasse, repas à l’ombre, toujours sur la terrasse. Avec quelques jours de plus on aurait pu louer un scooter et faire le tour de l’île par la route, mais ce sera pour une prochaine fois : ce n’est pas tous les jours qu’on est dans un bungalow sur pilotis, donc autant en profiter 😎.
Direction Moorea
On se lève tôt le 3eme matin, pour prendre le petit dèj dès 7h, car on doit partir à 8h. On a à peine le temps de s’imprégner de ce magnifique cadre qu’il faut s’en aller 😢.
Le bateau navette nous dépose à Fare, puis un taxi nous emmène à l’aéroport de Huahine. On part pour Moorea (via Papeete).
Et alors, c’est comment de dormir sur la mer, ça fait du bruit ?
En fait c’est plutôt calme, à part quelques clapotis : on était à l’abri dans le lagon.
Par contre, comme partout où nous sommes allés, selon le vent on entendait le bruit des vagues se brisant sur le récif.